La vire de la Savine

Décrite dans le livre "Chartreuse-Vercors Les randonnées du vertige" de Pascal Sombardier (n°14), nous partons avec Véro découvrir la vire de la Savine sur la grande roche de Charminelle.

Départ: 600m
Vire: 1000m environ
Durée: 1h15 pour rejoindre le belvédère, 30mn de pique nique et aller retour à la première échelle des passières, 2h30 sur la vire et 1h pour redescendre.

La vire qu'on doit atteindre

depuis le parking de la ferme de Préfanton

Un très bon chemin part vers le sud et on traverse une belle clairière

Au croisement on prend le chemin qui monte sur la gauche. Le chemin à droite va rejoindre le cours d'eau local, la Roize.

Puis le chemin se retrécit de plus en plus

Jusqu'à devenir un sentier où nous apercevons quelques chamois

de plus en plus escarpé au dessus des gorges de la Roize.

Quelques vieilles marques bleues et rouges balisent le chemin.

Beaucoup de fossiles dans les nombreux pierriers traversés

On continue à monter et le sentier repart vers la vallée

On arrive enfin au belvédère, point de départ de la vire. Une pause déjeuner avant de continuer.

Nous profitons de cette pause pour aller voir plus loin la 1ere échelle des passières de Charminelle, que nous reviendrons faire une autre fois. Ces échelles toutes tordues ont été installées il y a plus d'un siècle.

C'est parti sur la vire. Nous nous encordons à 25m

Pour le moment, la végétation nous protège du vide et nous pouvons avancer sans appréhension

Puis la vire devient moins dense et ca commence à devenir chaud

Là on s'est trompés, nous nous retrouvons coincés un peu trop bas. Quelques dizaines de mètres en arrière et nous retrouvons les minuscules marques bleu ciel qui nous ramènent sur le bon chemin.

L'herbe disparaît pour laisser la place au rocher

Puis on arrive au génévrier visible depuis la vallée qui pousse à l'envers et qui signale le passage d'escalade (8m environ) assez facile et très bien équipé

A droite, le génévrier, et en rouge, le chemin déjà parcouru

On continue sur la vire de plus en plus étroite

et une traversée délicate sur des gradins herbeux

où on posera nos 3 seuls points de toute la vire sur des plaquettes en place

La végétation revient. Il est déjà 17h et on décide de redescendre par le 1er couloir au lieu de descendre par le chemin du pas de l'Aronde

On descend par le pierrier, dré dans l'pentu...

...jusqu'au sentier pris à la montée. Quelques minutes après nous arrivons au point de départ.

Une belle rando du vertige dans ce coin de Chartreuse très intéressant mais peu fréquenté, où nous reviendrons sûrement bientôt faire la vire de l'Aronde (via cordata) et les passières de Charminelle jusqu'au couvent de Chalais.

Sortie Vtt avec Véro et Arnaud, moi avec le vtt que je viens d'acheter à Arnaud et lui sur son nouveau destrier.

4h de vtt par le col de la Croix du Ban, le col de la Luere et le col de Malval en partant d'Eveux

Montée au col de la Croix du Ban

On prend à droite pour monter par l'autre côté

Ca monte!

Puis on redescend vers le col de la Croix du Ban

Arrivée au col

On repart vers le col de la Luere

Ca monte légèrement pendant quelques kilomètres

Et hop un deuxième col

Et c'est reparti vers le col de Malval

On passe par le chemin des 2 tours

Puis on descend un peu en longeant le flanc de la colline

Et on arrive au col de Malval

Reste plus qu'à revenir

Avec beaucoup de descentes cette fois !

Rando du vertige depuis le barrage de la Bourne jusqu'à la Porte du Diable

Les participants: Arnaud, Brigitte, Carine, Laurence, Patricia, Véro et Xav.
Départ du parking: 11h - retour 18h
Altitude de départ: 305m
Altitude d'arrivée: 930m

Il s'agit de rejoindre le sommet du plateau par la brèche naturelle située à gauche de la cascade du Moulin Marquis dans la falaise du cirque du Bournillon.

Afficher Cirque du Bournillon sur une carte plus grande

Pour cette première sortie de la saison dans le Vercors, nous avons eu la pluie toute la journée par intermittence, puis plus fréquemment en fin d'après midi avec une averse de grêle pendant la descente.

Descendre par la route après la barrière jusqu'à l'usine hydro électrique de la Bourne,

Traverser le pont et passer derrière l'usine pour prendre un chemin assez large qui monte légèrement. Continuer sur le chemin du haut à un embranchement. Les premières marques roues apparaissent ainsi que 2 petits chamois qui se sauvent devant nous :)

Après un lacet sur la droite en direction du cirque, le chemin passe au dessus de 2 conduites forcées.

Au niveau du premier pré (sur la droite), des marques rouges balisent une sente qui remonte droit dans la pente. 

Nous prenons cette sente qui monte assez longtemps dans les buis et nous arrivons sur un chemin balisé en bleu! Pas de doutes, nous nous sommes trompés. En fait il fallait suivre le chemin au niveau du pré en direction de la cascade, et nous aurions continué à voir les marques rouges. Pour ceux qui prendront le bon chemin, continuer vers la cascade jusqu'à une fourche où un lacet à gauche (sentier qui monte) nous ramène vers la brèche. Attention, vers la cascade ou vers la brèche, tout est balisé en rouge!

Le chemin monte mais après un lacet à gauche, on s'éloigne de la brèche et au dessus il n'y a que des falaises.

Comme nous sommes montés trop tôt, nous décidons de traverser sous la falaise en la longeant pour rejoindre la brèche, mais la partie de forêt que nous devons traverser est complètement morte.

Rien ne tient, les arbres sont morts, et il n'y a que des ronces. C'est chaud et il faut avoir le pied bien assuré pour rejoindre le bon chemin. Tout le monde a des épines dans les mains, et tout le monde y va de sa glissade roulade sur ce terrain raviné et instable.

L'avantage d'être dans cet endroit, c'est qu'on a une super belle vue avec toute cette végétation morte. Au fond, le lac de la Bourne avec l'usine d'où on est partis.

1h plus tard, nous voici au pied de la brèche avec tout plein de marques rouges :o)

Nous nous retrouvons au dessus de l'éperon rocheux équipé de l'échelle et nous retrouvons les marques rouges qui nous indiquent l'accès.

Très vite, les premiers câbles apparaissent et la brèche est remontée en 1 heure, alternant les lacets côté droit et les passages câblés dans l'axe de la brèche.

Nous sommes tous équipés de baudriers et de longes qui nous servirons tout au long de la rando

Le passage vertical se termine et on se retrouve sur un sentier normal, c'est à dire sans les mains :o) qui remonte sur la droite pour arriver pile sous la grotte des Gaulois.

A cet endroit, on rejoint le sentier venant du plateau et longeant la falaise supérieure.

Après avoir visité la grotte des Gaulois (le passage est équipé d'une corde mais il faut mieux avoir des pieds de chamois surtout qu'il faut redescendre ensuite)

Quelques inscriptions dans cette cavité pas très profonde mais avec une sacrée vue

Nous partons vers le nord par le sentier qui longe la falaise pendant quelques temps

Puis on laisse la bifurcation qui monte au Pas de l'Echarasson par un passage assez raide que nous ne prendrons pas aujourd'hui

et on continue jusqu'au belvédère, d'où nous surplombons le cirque de Bournillon avec la cascade de 400m du Moulin Marquis et le gouffre de Bournillon en bas, le plus grand porche d'Europe.

Après avoir contemplé quelques minutes ce magnifique paysage, nous continuons à monter en direction du plateau jusqu'à la porte du Diable

L'arche naturelle apparait au dessus de nous et nous atteignons le plateau juste derrière

Arrivés à la porte du Diable, il est déjà 15h et nous faisons demi tour, le temps devenant de plus en plus gris sans éclaircie à l'horizon cette fois.

Un autre arrêt toujours sur le même belvédère, sous la pluie avant de continuer

Et c'est reparti dans la brèche pour le chemin de descente, toujours aussi glissant avec la pluie

On suit les traces rouges mais il n' y a de toutes façons qu'un passage :)

Nous arrivons en vue du passage pris à la montée, avec ses arbres morts. Même les buis ne tenaient pas

On arrive sur un éperon rocheux que nous avons laissé de côté à la montée. Sur la droite, la falaise de Presles.

Après l'avoir contourné par un passage marqué

Nous arrivons au dessus d'un passage de descente équipé

Puis une échelle à descendre et nous sortons de la brèche

L'échelle est seulement attachée au sommet et pend dans le vide contre le rocher

En bas, le chemin retourne vers la cascade

et descend par un bon sentier

Après un lacet à droite, on retrouve le chemin pris à la montée avec le passage sur les conduites forcées

Après le pont on remonte pas la route vers la barrière et le petit parking.

Il est 17h30 et nous sommes trempés. Par contre, l'avantage de le faire en cette saison est qu'on a pu avoir une vue sur la vallée pratiquement partout et qu'on ne doit pas avoir en été avec la végétation omniprésente.

Canyon fossile de Cerveyrieu

Par un beau dimanche de mars avec Véro
A quelques mètres du Séran, l'ancien lit creusé il y a quelques milliers d'années est un joli but de balade verticale quand il fait encore trop froid pour descendre dans l'eau. Un rappel de 40m à la place de l'ancienne cascade, avec le bruit de l'actuelle en fond pour finir ce court canyon.


Le canyon fossile


Depuis le pont sur la route, la rivière actuelle qui se descend aussi en canyoning


La cascade de Cerveyrieu.


Après avoir cherché un peu dans les buis en rive droite de la rivière...


...nous trouvons l'entrée du canyon


où nous descendons directement par quelques marches


le canyon commence


on passe sous une arche


et on continue à marcher au milieu des rochers sculptés par l'eau


après un ressaut de 2m, le toboggan de 6m


un petit rappel sur le rocher sec




pliage de corde


des rochers au dessus de la tête


encore quelques mètres et on arrive au dessus du vide


effectivement quand on se retourne on voit le premier point avec un anneau pour équiper une main courante jusqu'au relais


La cascade est seulement à quelques mètres. On a le bruit sans être arrosés


Pour aller équiper, on arrive par la droite et on doit mettre son corps en appui sur le rocher d'en face pour atteindre le relais. Entre la marche et le rocher où est installé le relais, 40m de vide


Véro au départ du rappel de 40m


Plus que 35m et tu touches le sol!


40m de fil d'araignée et on arrive dans la forêt

ensuite il faut suivre les marques vertes en partant à gauche de la falaise

passer sous la falaise

puis le sentier grimpe jusqu'en haut

et on se retrouve sur le plateau, où on rejoint un champ d'où part un chemin qui nous ramène au parking

En ce samedi 6 mars, nous décidons avec Fab d'aller explorer le Bugey encore une fois.
Le temps est froid et il neige sur le trajet qui nous mène jusqu'à la région d'Hostiaz, où nous projetons de faire la via ferrata de la Guinguette.
Avant cela, je voudrai faire une petite reconnaissance pour les beaux jours et la saison de canyon qui ne devrait pas tarder à recommencer et je décide d'aller montrer à Fab un des joyaux du Bugey, une cascade géante qui se descend en rappel l'été.
Nous emmenons avec nous l'attirail habituel, à savoir baudrier, corde de rappel, descendeur, longe, bloqueurs, dégaines, coinceurs etc...si nous nous retrouvons bloqués par une falaise.
Je signale que je ne mentionnerai aucun nom de lieu pour ce qui va arriver, même si les photos sont assez parlantes pour ceux qui connaissent le coin.

Après avoir pris une petite route où il neige encore, nous arrivons au bout de celle-ci et nous nous garons vers un ancien moulin à 14h.

Le vieux moulin et sa roue en bois encore visible. Il neige encore.


Nous partons en direction de la cascade. La neige s'est arrêtée.


Les effets de l'hiver sont encore visibles sur les petits torrents traversés;


On ne voit toujours pas la cascade et Fab me demande si ce ne serait pas celle qu'on est en train de traverser :o)



Un héron nous a attendu pour s'envoler sans bruit au dessus d'une grande vasque à l'eau translucide.


Un chamois s'en va tranquillement devant nous pour s'arrêter quelques mètres plus loin et nous observe à son tour. Quelques mètres plus loin, ce sont 2 autres chamois et encore plus loin 4 autres qui nous accompagneront tout au long de notre rando. Aux jumelles on arrive à les observer assez bien vu qu'ils ne sont pas loin du tout.


Il se remet à neiger et on arrive à la cascade. Fab est impressionné par celle-ci: 160m de haut!
En été, la cascade se résume souvent à un filet d'eau mais en cette période, c'est gros débit.


Alors que nous scrutons la cascade aux jumelles, nous regardons sur notre gauche et stupeur, nous apercevons une échelle en pleine falaise....puis une poutre et un câble qui parcours la vire.


Nous décidons d'aller voir ca de plus près. Ca monte sévère et surtout ca glisse!
On s'aide des mains pour monter. Il est 15h.

Dans les pierriers traversés (de toute façon la forêt est un gigantesque pierrier!) nous trouvons fréquemment des fossiles, comme partout dans cette région.


On continue à monter en suivant le câble avec les jumelles dès qu'on peut l'apercevoir.


Après 1 heure à faire les sangliers dans la forêt et nous être retrouvés sur les fesses plus d'une fois, nous arrivons au pied de la falaise.. plutôt au pied de la bonne falaise tant nous avons essayer de grimper plus tôt pour nous retrouver dans des impasses.


Et oui nous avons trouvé! La bonne vire est ici et l'équipement commence à cet endroit...


Des traces de nos amis les chamois sur la vire.


Fab est ravi d'avoir trouvé. Moi aussi. On s'est habillés comme des esquimaux et on est en sueur d'avoir monté et descendu tout ces petits bouts de falaises juste en dessous pour trouver le passage.


Au loin, on apercoit le pré où on a laissé la voiture.


Au détour de la falaise, la cascade apparaît et nous aurons ce panorama pendant toute la traversée.

La vire est bien équipée. Ce n'est pas l'équipement béton dont on a l'habitude en via ferrata mais il est largement suffisant pour se sécuriser, même s'il est un peu surprenant pour ceux qui ne font que de la via ferrata.

On continue sur la corniche. Certains passages sont assez étroits et le rocher n'est pas super bon. Heureusement qu'il n'y a pas de randonneurs dessous parce les pierres ne sont jamais loin à se décrocher.

Quelques poignées sont équipées avec des anneaux de cordes. La via doit être fréquentée vue l'équipement d'aide qu'il y a tout au long.

Le panorama est toujours aussi majestueux et le bruit de la cascade se fait de plus en plus présent.

Le plateau intermédiaire est bien gelé encore. D'en bas on ne le voyait pas aussi grand.

Et hop un petit passage sur des poutres pas très stables mais encore une fois suffisantes

Quelques points sont placés plus hauts que la vire, sur la vire supérieure. Une via corda devait être pratiquée ici avant que les câbles ne fassent leur apparition. On aperçoit un peu plus loin l'échelle qu'on voyait du bas

Face au vide, l'échelle bouge et surtout Fab devra redescendre pour accrocher son sac à dos au baudrier parce que la sortie n'est vraiment pas large! Sensations garanties :)

Puis nous continuons à progresser sur la vire. Nous arrivons à un embranchement. Un passage est équipé dans une cheminée et le câble continue tout droit sur la vire.

Nous décidons de continuer en direction de la cascade.

Encore une poutre à traverser, heu..plutôt un petit tronc d'arbre ou une grosse branche fixée par des sangles

Après un petit passage en montée, le câble n'est plus fixé et nous nous retrouvons avec quelques mètres de câble dans les mains!

En dessous de nous, une petite cheminée super étroite nous paraît équipée de points d'ancrage. Après avoir accroché nos sacs à dos sur la fin du câble, nous décidons d'aller voir.

Quelques mètres plus bas, nous nous retrouvons sur une vire non câblée et équipée de points qui continue en direction de la cascade. Aux jumelles, nous découvrons que cette vire passe derrière la cascade et qu'on peut remonter ensuite sur l'autre rive jusqu'à aller en direction de la route. Devant l'heure déjà bien avancée (17h15), et bien que nous ayons pratiquement tout le matos nécessaire, nous décidons de remettre cette expédition à plus tard.

Nous repartons dans l'autre sens jusqu'à la jonction que nous avons vue tout à l'heure.

Nous voilà dans la cheminée. L'équipement est très bon à cet endroit.

Arrivés en haut de cette cheminée, une poutre traverse et nous nous retrouvons sous une... trappe fermée à clé! Pas grave, nous en avons assez vu et nous redescendons faire le trajet en sens inverse.

Le stalagmousse que nous avons aerçu à l'aller!

Une drôle de plante fleur qui pousse au milieu des pierres et de la glaise.

Puis nous arrivons à la fin de la vire. Déjà sur le retour de la via, j'avais aperçu des traces de pattes dans nos traces de pas de l'aller. En effet, nos potes chamois nous attendent sagement à cet endroit! Ils ont du nous suivre sans que nous les voyions!

Puis nous descendons dans les pierriers, tout droit jusqu'à la rivière longée plus tôt. Pendant tout la descente, les chamois joueront à cache-cache avec nous et nous accompagnerons un bon moment!

Nous arrivons à la voiture à la nuit. Il est 19h et nous sommes fourbus et heureux de notre découverte.

A mon avis, cette via ferrata inconnue, qui n'apparaît dans aucun livre et dont il n'existe aucun topo sur le net est à ma connaissance une ancienne via corda qui a été sûrement équipée par des professionnels du coin, ce qui expliquerait la trappe fermée. Nous avons vu un départ plus facile que notre approche, que nous ne dévoilerons pas pour laisser cet accès aux habitués du secteur, ainsi que divers panneaux pédagogiques dans toute la via ferrata. Volontairement nous n'avons marqué aucun nom de lieu pour laisser cet endroit aux usagers réguliers de cette via, et selon moi une fréquentation trop importante nécessiterait de gros travaux de purge et d'équipement. C'est néanmoins une très belle randonnée du vertige, dont l'approche surprendra l'habitué des via ferrata classiques par son engagement et déroutera par son équipement. Mais juste le sentier pédestre menant à la cascade est déjà une très belle rando si on fait attention aux nombreuses sentes de chamois qu'on pourrait prendre pour des sentiers et qui ne mènent nulle part ou seulement dans des endroits accessibles...qu'aux chamois!

Aujourd'hui avec Véro nous avons décidé devant ce grand beau temps de partir à Planfoy faire la via ferrata.
Le thermomètre affiche -5°c quand nous arrivons à 15h15 sur le parking et il se met à neiger un peu.

Véro est bien équipée contre le froid et moi un peu moins. Je pensais qu'il y aurait moins de neige: en effet, 30 à 40 cm de neige recouvrent le sol et nous verrons que le parcours sera recouvert avec la même épaisseur de neige aussi. Aucune trace devant nous, nous devons chercher et faire le chemin qui monte au départ de la via.

Sur place, un local nous rejoint et fera le parcours avec nous.

effectivement nous sommes les premiers depuis la dernière chute de neige

Nous attaquons la via ferrata vers 15h45

Le câble disparait sous la neige et aucun repère pour les pieds

Quelques stalactites au dessus de la tête!

Chercher les barreaux pour faire la trace...

Beaucoup (plein) de neige pour cette sortie

Avec la neige, les prises de mains sont souvent difficiles à trouver
On s'aide alors du câble mais celui ci est souvent détendu.


Plus on monte, plus les barreaux ont cet aspect. Il faut déneiger pour s'en servir

La hauteur de neige est de plus en plus conséquente

17h20, après 1h30 nous redescendons dans la forêt

17h40 nous arrivons au parking

En conclusion, la via ferrata est côtée AD. Nous l'avons parcourue plusieurs fois l'année passée mais dans ces conditions, je la coterai TD-. A certains moments, il faut quand même se lancer sans savoir où s'accrocher avec les mains et pour celui qui est en tête, chercher les prises s'avère parfois délicat. Une bonne connaissance de la via est nécessaire pour l'ouvreur.

Afficher Route du Gouffre d'Enfer sur une carte plus grande

La tour percée dans la neige

avec Olivier, les piolets et les crampons!

Le secteur où se trouve notre but vu depuis le Touvet. Le temps est au beau fixe.

Depuis le col de Marcieu, l'aiguillette Saint Michel.

La tour se situe dans les parages

Dès notre attaque, nous sommes dans la neige. Comme le temps s'est un peu radouci, nous nous enfonçons jusqu'aux genoux pour faire la trace.

Les pistes de ski du col de Marcieu

Depuis le parking, nous mettons 2h20 avant d'attaquer dans la forêt.

Les difficultés continuent avec la pente qui s'accentue, les branches recouvertes et nous avançons encore plus lentement

1h après, nous sommes sortis de la forêt. A chaque pas nous avançons de 30cm quand on ne recule pas :) Une petite pause pique nique de 20mn

et nous attaquons le couloir.

La neige est bonne, pas trop dure, pas de traces de coulées importantes. Nous montons en restant sur le côté du couloir. La pente est encore plus raide, on s'enfonce toujours autant et les piolets ne sont pas inutiles pour avancer.

On approche des difficultés au bout d'une heure de montée

Après avoir fait le tour par la droite, le chemin pris en été étant jugé trop dangereux, nous chaussons les crampons pour passer derrière vers le petit sapin, faire le tour du rocher et repiquer ensuite en montée vers la droite.

40mn plus tard, nous sommes sous la tour percée.

Le Mont Blanc est encore éclairé par le soleil

Le temps se couvre et le froid commence à arriver en même temps que la fin de journée.

(sur la photo du dessous, Olivier en bas à droite)

La descente nous prend moins de 2h et nous arrivons au parking avec la tombée de la nuit à 18h15.

Nous avons mis 5h10 pour la montée, soit 3 fois plus de temps que par temps sec lors de notre 1ere visite

Descente en luge depuis le mont Revard au dessus d'Aix les Bains par le tracé de l'ancien train à crémaillère
6km de descente, 2 tunnels et 1 viaduc, 700m de dénivellé!

La vidéo de notre descente avec Olivier le 28 janvier 2010:

Descente en luge du Revard
envoyé par xav69001.

Mais avant il a fallu marcher...

plus que 2h20 de montée!

Dès le départ, on trouve des vestiges d'anciennes descentes

On monte. La pente moyenne est de 20%

Traversée du viaduc des Fontanettes

A l'arrivée du 1er tunnel

la technique pour traverser les tunnels: se protéger des chutes des stalactites avec la luge!

Arrivée dans le 2e tunnel en courbe, dont on ne voit pas la sortie

On marche encore

Un joli point de vue un peu nuageux

Et voilà nous sommes en haut!

Nous avons mis 35mn pour redescendre...

Dimanche 31, nous l'avons refaite avec un super temps et -8°

Le lac du Bourget depuis le même point de vue plus haut

Kim et Véro devant le premier tunnel en descendant

Afficher revard sur une carte plus grande

Une visite au saut du Gier en plein hiver, histoire de voir si le pilier était grimpable à cette époque.

Accès: Saint Chamond, puis direction Valla en Gier et Saut du Gier.  Se garer au petit parking au bout du chemin. Ensuite, une grosse demi heure de marche pour arriver à la cascade.
La cascade fait 40m en 2 parties. Du sentier, on ne voit que la dernière partie.

Pour arriver aux rochers où se situent les voies d'escalade, il suffit de traverser l'éboulis situé en rive droite de la  cascade. Finalement, c'était grimpable, bien qu'un peu humide sur certaines parties, le rocher est exposé au soleil pendant la majorité de la journée.

Randonnée dans le Bugey (encore)

Cette fois nous décidons d'aller faire une petite rando vers Oncieu, le mystérieux village en rond appelé aussi le "Diamant du Bugey".

Une seule rue périphérique parcourt ce village d'une centaine d'habitants, doté d'un petit château, d'une église et d'une auberge. Autrefois, les habitants parquaient le bétail dans la prairie centrale et les étables et écuries sont placées à l'intérieur du village. Le village étant classé, il restera donc sans aucunes nouvelles constructions pour les années à venir.

On monte à Evosges, le village situé en haut, recouvert de neige et avec le vent la sensation de froid arrive


Nous étions partis pour faire le sentier de Mémoire qui part à quelques centaines de mètres du col d'Evosges mais Véro avait vraiment trop froid. Evosges était un haut lieu de la résistance dans le maquis du Bugey. Beaucoup de panneaux indiquent les endroits de parachutage et les fermes qui ont servis aux maquisards.
Nous sommes donc aller faire un tour au village d'Aranc, haut lieu du VTT à quelques kilomètres de là sur le plateau.


Nous en profitons pour faire quelques repérages pour les beaux jours :)


L'habitat du Bugey est typique avec ses grandes maisons en pierre et un grand toit à 2 pans.
Sous la large avancée du toit, on trouve une plateforme en bois qui servait à entreposer le bois et à suspendre le maïs pour le préserver des rongeurs. Cette avancée typique est appelée est appelé le dreffia. Il est soit ouvert, soit fermé avec des planches comme sur la photo ci dessous prise dans le village d'Aranc.


Les portes de l'écurie sont aussi très typiques de la région: 2 ventaux qui encadrent une porte de service. Les 2 vantaux s'ouvrent eux même en 2 parties, le haut pour l'aération pendant que le bas restait fermé pour empêcher les animaiux de rentrer ou de sortir. Certaines portes aperçues possèdent même une chatière.

On repart vers Oncieu par la route qui passe par le village de Resinand, avec son restaurant australien (!)


depuis la route on aperçoit la cascade de Buire, qui se descend en rappel avec le matériel de canyoning. 85m de haut à descendre en 2 fois. Le topo est ici


sur la falaise à gauche de cette cascade, on distingue une arche naturelle avec une croix à l'intérieur. Il faudra revenir pour visiter ces 2 curiosités, d'autant que si je me rappelle il y a aussi une grotte dans le même secteur.


on trouve quelques fossiles dans les éboulis au bord de la route mais les pierres sont gelées entre elle. Il n'y a d'ailleurs pas que les pierres qui ont gelé :)

Un petit tour par le périphérique d'Oncieu et nous redescendons dans la vallée pour traverser l'Albarine. Nous nous retrouvons dans le bas Bugey sur le plateau d'en face, où nous étions 2 jours avant.

Afficher Oncieu sur une carte plus grande

Ca glisse toujours autant sur les routes à l'ombre mais sur le plateau le soleil apparait enfin

sur le plateau, beaucoup sont venus faire de la luge avec les enfants. Nous arrivons à Ordonnaz, pas très loin de Lhuis et de sa falaise d'escalade

On découvre le massif de l'Epine, dernier pli du massif du Jura (dont le Bugey fait partie) qui borde la Chartreuse sur sa partie occidentale et sépare géographiquement les lacs d'Aiguebelette et du Bourget.

Alors que la nuit tombe, on descend vers Belley d'où on aperçoit le Grand Colombier (1534m), le dernier sommet du Jura avant les Alpes

En tournant la tête on aperçoit le massif de l'Epine (la première crête) avec la dent du Chat sur la droite. Le lac du Bourget est situé juste derrière. Au mileu en arrière plan le massif des Bauges et au loin derrière le massif du Mont Blanc. A gauche des Bauges, le massif des Aravis enneigé en cette période.